Différences entre versions de « Marseille »

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La première phase de déploiement des 22 services menée dans le cadre du périmètre Euroméditerranéen, consiste à développer des services d’informations contextualisées sur les chantiers urbains, accessibles par la lecture de Tag fixés sur les palissades. Puis Marseille élargit ses services à des informations voyageurs, touristiques et culturelles.
 
La première phase de déploiement des 22 services menée dans le cadre du périmètre Euroméditerranéen, consiste à développer des services d’informations contextualisées sur les chantiers urbains, accessibles par la lecture de Tag fixés sur les palissades. Puis Marseille élargit ses services à des informations voyageurs, touristiques et culturelles.
  
'''NB''' : MPM s’interroge au déploiement de la plate-forme Cityzi :
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MPM s’interroge au déploiement de la plate-forme Cityzi, car cette marque est propriété de l'AFSMSC qui la met à disposition gratuitement avec signature d'une convention. L'agglomération se demande s'il est rentable de la déployer car les acteurs du secteur ne savent pas jusqu'à quand cette plate-forme restera gratuite. De plus, cette marque Franco-Française attire peu d'industriel car ils ont un marché à minima européen. Malgré, la forte pression des opérateurs, elle ne s'est pas développée dans l'hexagone en raison de diverses contraintes. En effet, les applications doivent être certifiées Cityzi par les laboratoires plus ou moins indépendants des opérateurs pour être acceptées dans le monde Cityzi et avoir un SAV de la part des opérateurs.  
 
 
"C'est une question qui fait débat au sein de plusieurs AOT cette marque est propriété de l'AFSMSC qui la met à disposition gratuitement (pour combien de temps ?) avec signature d'une convention. Cette marque est Franco-Française certains industriels ne sont pas prêts à suivre car ils ont un marché à minima européen. Malgré la forte pression des opérateurs, elle ne s'est pas développée dans l'hexagone. Les applications doivent être certifiées Cityzi par les labos plus ou moins indépendant des opérateurs pour être acceptées dans le monde Cityzi et avoir un SAV de la part des opérateurs. Jusqu'à quel niveau aurons-nous les mains libres pour proposer des applications qui n'iraient pas dans le sens voulu par ces mêmes opérateurs ? Ultime question en avons-nous besoins pour faire connaitre nos services ??"''
 
 
 
  
 
Le projet prévoit un bouquet de services mobiles opérationnels dès 2013, dans six domaines.
 
Le projet prévoit un bouquet de services mobiles opérationnels dès 2013, dans six domaines.

Version du 1 juin 2012 à 14:27

Equipée de cartes sans contact depuis 2010 avec la carte de transport « Transpass Metropole » de la Régie des Transports de Marseille et plus récemment avec le City-pass touristique, la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM) souhaite en parallèle développer ces services sans contact sur téléphones mobiles.

Expérimentation des SMSC en 2007

« TreiZEN » : un projet de titre de transport sans contact NFC sur téléphone mobile

Une première expérimentation de dématérialisation de titre de transport sur portable, fut lancée en 2007. Le conseil général des Bouches-du-Rhône et la communauté d'agglomération du Pays d'Aubagne proposèrent un service permettant de recharger, de payer les titres de transports et de les valider depuis des téléphones.

Ce projet nommé « TreiZEN » fut mené afin de connaitre le marché potentiel du paiement via mobile sur le territoire. Durant six mois, il mobilisa 150 personnes munies de Nokia NFC compatibles avec leur propre abonnement téléphonique quelques soit l’opérateur. Initié et conçu par Veolia Transport (délégataire du réseau aubagnais) et Venyon (fournisseur de services NFC), ce dispositif fut testé sur la navette entre Marseille et Aubagne du réseau départemental Cartreize.

La technologie OTA (Over-The-Air) a été utilisée pour les transactions sécurisées de paiement de titre de transport à distance. Le projet regroupa différents partenaires ; le département, le délégataire du réseau et les industriels : ERG et Crandy comme fournisseurs de système billettique départemental et de service de paiement par mobile.

Projet de Déploiement de l’offre de SMSC en 2012/2013

Suite à sa labélisation « Territoire Leader du Mobile Sans Contact » en janvier 2011 par le Ministère de l'Industrie, Marseille décida de développer en 2012 /2013, un bouquet de services mobiles sans contact pour l’arrivée d’évènements internationaux (Forum Mondial de l’eau en 2012, capitale européenne de la culture en 2013, championnat d’Europe de football en 2016). La ville lança plusieurs actions de développement d’un bouquet de services NFC sous le projet dénommé « Marseille Métropole NFC », en partenariat avec la communauté urbaine, l'office du Tourisme, le Syndicat Mixte des Transports, l’assistance Publique des Hôpitaux de Marseille et Aix-Marseille Universités (partenariat signé lundi 23 avril 2012). Ce projet s’inscrit dans les orientations du schéma directeur numérique de la ville.

Appel d’offre en 2011

Retenue parmi les 17 projets sélectionnés dans la cadre de l’appel à projet « Déploiement de services mobiles sans contact NFC » de 2011, la communauté urbaine MPM lança un appel d’offre pour une mission d’assistance au cadrage de ces nouveaux services. La Start-up Monotech fut sélectionnée afin d’apporter son expertise dans la sélection des services à déployer prioritairement.

Acteurs du déploiement

Les partenaires institutionnels sont :

  • MPM,
  • la Ville de Marseille,
  • le Syndicat Mixte des Transports des Bouches-du-Rhône,
  • l'Office du Tourisme et des Congrés de Marseille,
  • l' APHM,
  • l'Université de Provence et
  • soutien de 3 opérateurs téléphoniques (orange,SFR, bouygues) ainsi que de certaines
  • Banques comme le CIC/crédit Mutuel, BNP


Le bouquet de services mobile NFC

La première phase de déploiement des 22 services menée dans le cadre du périmètre Euroméditerranéen, consiste à développer des services d’informations contextualisées sur les chantiers urbains, accessibles par la lecture de Tag fixés sur les palissades. Puis Marseille élargit ses services à des informations voyageurs, touristiques et culturelles.

MPM s’interroge au déploiement de la plate-forme Cityzi, car cette marque est propriété de l'AFSMSC qui la met à disposition gratuitement avec signature d'une convention. L'agglomération se demande s'il est rentable de la déployer car les acteurs du secteur ne savent pas jusqu'à quand cette plate-forme restera gratuite. De plus, cette marque Franco-Française attire peu d'industriel car ils ont un marché à minima européen. Malgré, la forte pression des opérateurs, elle ne s'est pas développée dans l'hexagone en raison de diverses contraintes. En effet, les applications doivent être certifiées Cityzi par les laboratoires plus ou moins indépendants des opérateurs pour être acceptées dans le monde Cityzi et avoir un SAV de la part des opérateurs.

Le projet prévoit un bouquet de services mobiles opérationnels dès 2013, dans six domaines.

  • Le transport constitue l’axe majeur du projet. L’idée est de proposer un titre de transport sur le mobile avec des services annexes (informations, achat) dès l’été 2013. Le paiement du stationnement est également envisagé.
  • la culture et le tourisme : Marseille a dématérialisé son Pass touristique avec l’arrivée du City-pass (carte sans contact) et souhaite ainsi le transférer également sur le mobile. Ce city-pass permet d'accéder à diverses prestations par simple contact avec une borne NFC (billetterie musées, paiement transports en commun, réductions chez des commerçants).
  • la santé : des services de paiement des parkings, des actes d’hospitalisation sont prévus, ainsi que le déploiement de tags dans le secteur médical afin d’obtenir aisément le dossier médical des patients.
  • le commerce de proximité : en plus du paiement via mobile, ces services fourniront des informations pratiques, des promotions et des services de couponing.
  • les services aux citoyens seront développés par des informations institutionnelles/ pratiques disponibles depuis des tags. Des services permettront l’achat et la réservation de billets de spectacles organisés dans les équipements municipaux.
  • la vie étudiante : le bouquet de service mobile NFC (parallèlement à la mise en circulation d’une carte d’étudiants multiservices sans contact) offrira l’accès et le paiement au restaurant universitaire, aux photocopieurs, à la bibliothèque, aux équipements sportifs et culturels, transports ainsi qu’aux services urbains (information citoyenne).

Budget de ce déploiement

Le budget global du projet « Marseille Métropole NFC » s’élève à 6,2 millions d’euros mais l’Etat subventionne ce projet à hauteur de 40% soit 2,5 millions d’euros. Chaque acteur s’est engagé à investir dans le cadre de la politique de renforcement d’attractivité économique et touristique de la ville. Fin 2011, la communauté urbaine MPM finance la majorité du projet (2 392 000 euros), la ville de Marseille investit 2 010 000 euros, l’Office du Tourisme 190 000 euros, le syndicat mixte des transports des Bouches-du-Rhône 350 000 euros et l’assistance publiques des Hôpitaux/ Aix-Marseille Universités 70 000 euros.

Nouveaux appels d’offres en 2012

La ville de Marseille lança un nouvel appel d’offre le 12 avril 2012, d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour la coordination et l’ingénierie du projet « Marseille Métropole NFC » pour une durée de 30 mois. Le syndicat mixte des transports va publier prochainement (été-automne 2012), deux marchés d’AMO.


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