Introduction à la présente édition

Présentation

Le présent document dresse l'Etat de l'art dans l'utilisation de la technologie NFC dans les transports publics et au delà dans la gestion de la mobilité. Le champ est difficile à délimiter de manière précise en raison de la multiplicité des acteurs, des domaines de services mais surtout parce que le NFC comme d'autres technologies de la mobilité montre tout son intérêt quand il sert à contextualiser la situation de l'usager mobile et qu'il sait orchestrer plusieurs services pour améliorer l'offre de service en termes de valeur ajoutée pour l'usager. Il n'est donc pas possible de présenter l'état de l'art de la billettique NFC sans situer le domaine dans son écosystème que nous caractériserons selon trois axes :

• l'axe du paiement, toujours présent dans les processus proposés sur mobile le paiement est à la fois une composante du service et d'autres part un angle d'attaque de ce marché par les acteurs du monde bancaire qui cherchent à augmenter les usages de la carte bancaire depuis qu'elle est sans contact.
• l'axe du mobile, les opérateurs de services mobiles sont un point de passage obligé sur lequel ces derniers essaient de s'appuyer pour s'imposer dans l'ensemble de la chaine. Derrière eux les constructeurs apportent les technologies qui supportent les nouveaux services.
• l'axe des services, la billetique n'est qu'un service dans un bouquet qui traite de la mobilité en général (location de vélos, covoiturage, stationnement, ...), lui même cohabitant avec d'autres domaines ( Services citoyens, Tourisme et culture, Santé, Etudiants,...).

Méthodologie

Du fait du caractère multi-dimentionnel du sujet et du grand dynamisme de l'écosystème, nous avons mis en place un référentiel qui permet de gérer l'information sous forme non linéaire qui privilégie les liens entre les sujets. Ce référentiel est mis à jour en temps réel lorsque des données nouvelles nous parviennent.

Ceci permet de disposer d'un état de l'art toujours à jour, alors qu'une méthode classique de rédaction d'un document linéaire aurait au contraire conduit à publier un état de l'art toujours faux du fait du décallage entre le bouclage du document et sa trans^mission à ses destinataires.