Strasbourg
Expérimentation en 2007 du paiement mobile sans contact (SMSC)[modifier | modifier le wikicode]
Equipée d’un système de billettique sans contact depuis septembre 2004 avec la sortie de la carte « Badgeo », Strasbourg s’est portée volontaire (avec Caen), en 2007 pour l’expérimentation sur 2 ans du premier pilote de paiement mobile. Ce dispositif test « Payez Mobile » lancé afin de mesurer l’intérêt des clients pour ce nouveau moyen de paiement, a incité la communauté urbaine strasbourgeoise (CUS) à développer ces techniques. Cette opération rassembla des acteurs privés en partenariat avec la ville : les quatre opérateurs (Bouygues Telecom, SFR, Orange, NRJ Mobile), sept banques (BNP Paribas, groupe Crédit Agricole, la Banque Postale, Société Générale, Crédit Mutuel-CIC, et GCE Newtec, filiale du groupe Caisse d’Epargne, groupe Banque Populaire), et trois constructeurs de terminaux (Sagem, LG et Motorola) en lien avec Visa et Mastercard, pour permettre d’équiper 200 commerçants de terminaux et distribuer 1 000 portables munis d’une puce NFC.
Projet de Déploiement de l’offre de SMSC : Première phase de 2012 à 2014[modifier | modifier le wikicode]
Cette expérimentation offrit à la CUS la possibilité d’accéder au titre de « Territoire leaders du mobile sans contact », le 12 janvier. Ce label permis ainsi à Strasbourg de s’engager dans une phase de déploiement d’un dispositif global de billettique sans contact (à l’aide d’une carte ou d’un téléphone mobile NFC accessible depuis les mobiles Cityzi).
La marque Cityzi facilite le déploiement du mobile NFC[modifier | modifier le wikicode]
Ce développement de l’offre sur mobile s’est traduit par la commercialisation de mobiles dits « Cityzi ». Cette marque réunit l’ensemble des applications mobile proposées par un groupe de fournisseurs et offre des services, dans les domaines du paiement, et du stationnement en permettant les fonctionnalités suivantes :
- les paiements depuis son mobile (nécessité du code confidentiel au-delà de 20€) chez les commerçants équipés
- les paiements de stationnement sur les horodateurs sans saisie de code
La ville lança donc un appel d’offre en juin 2011 pour l’assistance à maîtrise d’ouvrage concernant le déploiement des services mobiles sans contact sur son territoire.
Ainsi après l’essai commercial à Nice, la CUS décida, le 17 octobre 2011 de commercialiser cette technologie de paiement sans contact NFC à grande échelle, en déployant à la fois un bouquet de services accessibles par le NFC et les outils nécessaires (cartes bancaires, téléphones portables). 2 000 terminaux sont à présent adaptés à la technologie NFC. La billettique NFC devrait être opérationnelle à Strasbourg en 2013.
Les acteurs du déploiement : proposition d’une « charte de partenariat »[modifier | modifier le wikicode]
Cependant, la situation de Strasbourg diffère de celle de Nice, puisque une charte fut signée par les élus, afin de définir les modalités de ce déploiement de services mobiles NFC dans la sphère publique et de fixer le cadre de la collaboration de la CUS avec ses partenaires privés. Une collaboration entre des partenaires publics et privés permet actuellement la commercialisation du paiement mobile. Les quatre opérateurs téléphoniques (Orange, Bouygues Telecom, SFR et NRJ Mobile) proposent six modèles différents de mobiles NFC sous le label Cityzi et les trois banques (BNP Paribas, CIC-Crédit Mutuel et Crédit Agricole Alsace-Vosges) ont à charge principalement le renouvellement des cartes de paiement par des modèles compatibles NFC. Les acteurs strasbourgeois tels que la Compagnie des Transports Strasbourgeois (CTS) portent le projet de développement des services mobile.
Déploiement des NFC dans le secteur des transports[modifier | modifier le wikicode]
Strasbourg innova en débutant sa première phase de déploiement, par l’équipement de 810 horodateurs en antennes sans contact. Mais le déploiement à d’autres services est contraint par des capacités de budget.
La validation des titres de transports[modifier | modifier le wikicode]
En 2011, la ville examina avec la Compagnie des transports Strasbourgeois les conditions d’une adaptation des bornes sans contact de la CTS au système mobile NFC. Mais, le secteur des transports publics strasbourgeois s’est orienté vers une solution intermédiaire où c’est le mobile qui est actif et les valideurs « passifs », en raison du coût trop élevé d’une adaptation du système utilisant la carte « Badgeo » (entre 1,2 et 1,5 million d’euros). Un système moins coûteux basé sur des « tags » permettant d'accéder à un espace d’achat et de validation de tickets de transports, a été retenu en attendant le développement de cette technologie. Cette solution momentanée permet d'attendre la sortie des bonnes normes et le phasage de l'investissement.
L’information voyageur[modifier | modifier le wikicode]
Un service d’information contextualisées sous l’application « StrasPlus », prochainement disponible en avril 2012 offrira via des tags NFC et des codes 2D, des informations sur les transports (horaires temps réel à l’arrêt, calcul d’itinéraires), sur la vie locale (agenda, actualités, vidéos) et sur le patrimoine urbain. Le lien ac le service précédent
L’offre commerciale[modifier | modifier le wikicode]
En ce début 2012, la CTS s’implique d’avantage dans un projet expérimental d’offre commerciale intitulé «Pass Mobilité », efficace pour l’ensemble des modes (tramway, stationnement, vélo en libre-service et autopartage et bus) et destinée à terme aux usagers de la CUS. Le « Pass Mobilité » s’inscrit dans le second appel à projet du gouvernement « Ecocités » dans le cadre du programme « Economie numérique des investissements d’avenir» et traite de la mise en œuvre d’un « package tarifaire de déplacement » (forfait déplacement bus avec vélo ou tramway avec autopartage) pour l’écoquartier Malraux-Danube dans un premier temps. Ce produit tarifaire fait l’objet d’un appel d’offre, afin de le développer et de l’adapter aux différents supports (carte sans contact, mobile NFC et bientôt carte bancaire NFC). Une étude portant sur les modalités de mise en œuvre d’une carte de mobilité unique interopérable a été lancée le 31 janvier 2012 par la CTS.
Déploiement des NFC dans le secteur culturel[modifier | modifier le wikicode]
La CUS entreprend alors de développer des services mobiles destinés à faciliter l’accès à l’offre culturelle. Pour cela, le 13 janvier 2012, elle lança deux appels à projets « Tango » et « Scan », en collaboration avec une agence de développement économique autour de l’image (Iconoval). Dans le cadre de la promotion du NFC, l’appel à projet « Scan » s’adresse aux établissements publics (musées, bibliothèques, office du tourisme) qui souhaitent développer leurs services culturels à travers la technologie mobile sans contact. Sur 31 candidatures, seuls 8 projets ont été retenus pour un financement global de 200 000€.
Références[modifier | modifier le wikicode]
La fiche sur le forum SMSCdans la rubrique : Initiatives locales : Strasbourg
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