« Le journal du journal Le Monde » : différence entre les versions
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Comment le rapport traite-t-il de ces questions ? En les ignorant. Les termes « réchauffement », « changement climatique », etc., n’apparaissent nulle part au long des 143 pages du texte. « L’étude commandée ne demandait pas d’effectuer des simulations sur le(s) climat(s) futur(s) », explique-t-on au BRGM. Ce qui est en cause n’est ainsi pas le rapport de l’organisme public, mais le truquage en creux de sa saisine. C’est un cas d’école de mésusage de l’expertise : les pouvoirs publics ne demandent pas aux experts d’éclairer leur action, ils leur demandent de les maintenir dans l’ignorance confortable des conséquences de leurs décisions. | Comment le rapport traite-t-il de ces questions ? En les ignorant. Les termes « réchauffement », « changement climatique », etc., n’apparaissent nulle part au long des 143 pages du texte. « L’étude commandée ne demandait pas d’effectuer des simulations sur le(s) climat(s) futur(s) », explique-t-on au BRGM. Ce qui est en cause n’est ainsi pas le rapport de l’organisme public, mais le truquage en creux de sa saisine. C’est un cas d’école de mésusage de l’expertise : les pouvoirs publics ne demandent pas aux experts d’éclairer leur action, ils leur demandent de les maintenir dans l’ignorance confortable des conséquences de leurs décisions. | ||
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Version du 15 janvier 2023 à 09:44
Dimanche 15 janvier 2023
Mégabassines : « Le fantasme d’une ressource en eau éternellement disponible »
"... une enfilade d’éléments de langage si attendus et si creux qu’ils en deviennent comiques – « transition agroécologique », « cadre collectif de concertation », « gestion durable et équilibrée des ressources »,"
Le rapport BRGM consiste "en une simulation de l’impact des retenues sur le réseau hydrographique de la zone d’étude, en utilisant les données d’une période de référence : 2000-2011.... Pourquoi une période si ancienne ?"
"cette simulation ne nous informe que sur l’impact qu’auraient eu ces mégabassines dans un monde qui n’existe plus et qui ne reviendra pas."
Mésusage de l’expertise Comment le rapport traite-t-il de ces questions ? En les ignorant. Les termes « réchauffement », « changement climatique », etc., n’apparaissent nulle part au long des 143 pages du texte. « L’étude commandée ne demandait pas d’effectuer des simulations sur le(s) climat(s) futur(s) », explique-t-on au BRGM. Ce qui est en cause n’est ainsi pas le rapport de l’organisme public, mais le truquage en creux de sa saisine. C’est un cas d’école de mésusage de l’expertise : les pouvoirs publics ne demandent pas aux experts d’éclairer leur action, ils leur demandent de les maintenir dans l’ignorance confortable des conséquences de leurs décisions.
revue sesame-inrae : Vous avez dit « transition agroécologique » ? Chronique d’une crise annoncée