« Agriculture » : différence entre les versions
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> Premièrement les situations spécifiques des fermes : | > Premièrement les situations spécifiques des fermes : | ||
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# Une ferme maraîchère sur petite surface dépendante de la ressource en eau potable pour l'irrigation. La situation spécifique de sécheresse de cette année 2022 a fait bondir la charge eau. L'eau potable représentait 2% de ses charges en 2021, passé à une estimation de 7,7% de ses charges sur 2022. On comprend que cela met en péril son équilibre économique. | |||
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# Notre cas, une ferme maraîchère sur une dimension plus "classique" pour de la vente directe. Nous cultivons 3,5ha pour 2 associés. Nous ne dépendons pas de l'eau potable pour irriguer. Nous utilisons l'eau potable pour le lavage des légumes principalement, ce qui est une obligation réglementaire. Cette année nous allons consommer >150 m3, ce qui nous met déjà hors du tarif abaissé (jusqu'à 60m3). | |||
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# Une ferme au Moutaret en élevage vente directe qui valorise principalement des prairies en coteau, notamment sur les commune du Moutaret, Saint Maximin et Barraux. Les vaches sont alimentées en eau traditionnellement par des sources naturelles. Cette année notamment sur la commune de Saint Maximin les sources ont tari et ils ont du transporter de l'eau potable pour l'abreuvage. Leur facture d'eau passe de 2 000€ à 6 000€ soit une hausse de 300% | |||
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> Secondement les problématiques qui me sont rapportés : | > Secondement les problématiques qui me sont rapportés : | ||
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# Tarif de l'eau trop élevés pour abreuver les bêtes et pour l'irrigation | |||
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# Limite de tarif abaissé trop basse pour de l'irrigation ou du lavage de légumes | |||
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> Enfin une proposition : | > Enfin une proposition : | ||
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# Mettre en place des aides pour permettre d'investir dans des alternatives à l'usage de l'eau potable et diminuer les déplacements en tracteur : mare ou réservoir pour abreuver les bêtes ou l'irrigation (pourquoi pas avec une fonction accueil de biodiversité) | |||
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> GAEC PLANTZYDON | > GAEC PLANTZYDON |
Version du 9 février 2023 à 13:25
avis des agriculteurs
Lea
PLANTZIDON
Le 29/11/2022 à 15:30, GAEC PLANTZYDON a écrit : > > Suite à ma présence au conseil d'exploitation eau du 16/11 et sur la proposition de Monsieur François Bernigaud je vous fait remonter des problématiques des agriculteurs vis-à-vis de la tarification sur l'eau potable. > > J'ai pu collecter à nouveau la problématique de ma collègue maraîchère Lea Perrotin ainsi que le retour de collègues éleveurs (vache et porc) au Moutaret. Je peux aussi vous faire part de notre cas spécifique. > > Premièrement les situations spécifiques des fermes : >
- Une ferme maraîchère sur petite surface dépendante de la ressource en eau potable pour l'irrigation. La situation spécifique de sécheresse de cette année 2022 a fait bondir la charge eau. L'eau potable représentait 2% de ses charges en 2021, passé à une estimation de 7,7% de ses charges sur 2022. On comprend que cela met en péril son équilibre économique.
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- Notre cas, une ferme maraîchère sur une dimension plus "classique" pour de la vente directe. Nous cultivons 3,5ha pour 2 associés. Nous ne dépendons pas de l'eau potable pour irriguer. Nous utilisons l'eau potable pour le lavage des légumes principalement, ce qui est une obligation réglementaire. Cette année nous allons consommer >150 m3, ce qui nous met déjà hors du tarif abaissé (jusqu'à 60m3).
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- Une ferme au Moutaret en élevage vente directe qui valorise principalement des prairies en coteau, notamment sur les commune du Moutaret, Saint Maximin et Barraux. Les vaches sont alimentées en eau traditionnellement par des sources naturelles. Cette année notamment sur la commune de Saint Maximin les sources ont tari et ils ont du transporter de l'eau potable pour l'abreuvage. Leur facture d'eau passe de 2 000€ à 6 000€ soit une hausse de 300%
> > Secondement les problématiques qui me sont rapportés : >
- Tarif de l'eau trop élevés pour abreuver les bêtes et pour l'irrigation
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- Limite de tarif abaissé trop basse pour de l'irrigation ou du lavage de légumes
> > Enfin une proposition : >
- Mettre en place des aides pour permettre d'investir dans des alternatives à l'usage de l'eau potable et diminuer les déplacements en tracteur : mare ou réservoir pour abreuver les bêtes ou l'irrigation (pourquoi pas avec une fonction accueil de biodiversité)
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