BM - mercredi 2 février 2022
Cette navette inter bibliothèques intercommunales est d'un côté une grande fierté de la direction de la culture de la CCLG (sa mise en place nous a valu un passage à la télé du précédent VP Ph.Langenieux-Villard) et de l'autre un projet qui m'a mis en rage.
C'est pour moi l'exemple type de la fausse bonne idée, portée par des gens de l'ancien monde.
Ma mauvaise humeur est d'autant plus forte que ce projet s'est développé juste après que l'interco nous ait fait changer de logiciel pour passer d'un logiciel libre à une solution propriétaire qui n'apportait rien de plus.
Si un adhérent de la bibliothèque demande un ouvrage qui n'est pas dans la bibliothèque de sa commune :
Quelle la probabilité que la bibliothèque d'une autre commune l'ait ?
Est-ce que le nombre de fois où effectivement l'ouvrage se trouve dans une autre bibliothèque est-ce que ça justifie de faire parcourir le territoire par une voiture qui produit du CO2 et payer le salaire de l'agent qui la conduit ?
Quelle est la probabilité qu'un adhérent de la bibliothèque de la même commune le possède ?
- Si nous étions restés en logiciel libre nous aurions pu proposer au développeur une extension de la solution pour procurer à chaque adhérent de la bibliothèque un "rayon numérique" sur laquelle il poserait les livres qu'il possède et qu'il accepterait de prêter.
- Si un adhérent souhaite emprunter un ouvrage détenu par un autre adhérent, il le retient, le prêteur est notifié, il apporte l'ouvrage à la bibliothèque et l'emprunteur le retire à la bibliothèque lors de sa plus prochaine visite.
- C'est une solution qui ne nécessite pas de ressource humaine supplémentaire, beaucoup plus vertueuse au regard de la transition.